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Descender de Lemire & Nguyen
Ce weekend, poursuite d’une vague spéciale SF et après “La Guerre Eternelle”, j’ai terminé la lecture du premier volume de l’intégrale de Descender.
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Ce weekend, poursuite d’une vague spéciale SF et après “La Guerre Eternelle”, j’ai terminé la lecture du premier volume de l’intégrale de Descender.
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Vendredi dernier sortait le quatrième volume de l’Espoir Malgré Tout, la série Spirou portée par Emile Bravo qui poursuit le succès amplement mérité d’un épisode “pilote” intitulé “Le Journal d’un Ingénu”.
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Premier véritable coup de cœur BD de cette année 2022, Terra Australis (2013) est un bon pavé de 500 pages qui met en images ce que nous avons appris à l’école, à savoir que l’Australie fut colonisée par des bagnards. L’oeuvre – conçue comme un triptyque “contexte du départ, voyage et arrivée” – raconte cette entreprise totalement barrée qui a consisté pour les Anglais à commuer des peines de mort ou de prison longues en déportation vers la Nouvelle Galles du Sud en Australie, terre européennement découverte quelques années plus tôt par James Cook, et à y fonder une colonie de peuplement.
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Lecture des vacances, “Dans la tête de Vladimir Poutine” de Michel Eltchaninoff. Il s’agit d’un court mais très riche essai portant sur les influences culturelles, philosophiques, politiques qui composent la vision du monde et l’habillage idéologique du président russe. Eltchaninoff est un profil intéressant : descendant d’émigrés russes, normalien, il est le rédac chef de Philosophie Magazine. Plusieurs choses qui éclairent la dramatique situation actuelle à trouver dans cette lecture :
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“Pleased to meet you, hope you guess my name, but what’s puzzling you is the nature of my game”
Aucun doute possible dès les premières pages tournées du Maître et Marguerite de Mikhail Boulgakov : on entend forcément les paroles de Sympathy for the Devil des Stones jouer en fond. Livre à la fois drôle, grinçant, sorte de Faust soviétique des années 1930, l’oeuvre fantastico-merveilleuse de Boulgakov met en scène une panoplie de personnages variés dont la vie part en sucette après leur rencontre avec le Diable, entrecroisé d’extrait du récit de la rencontre entre Jésus et Ponce Pilate et des tourments de ce dernier suite à l’exécution du philosophe qui n’avait rien fait de mal. Satan et son équipe forment une drôle de bande, prenant un malin plaisir à semer une zizanie chaotique partout où elle passe à Moscou. C’est en même temps une histoire d’amour, belle, tragique, celle du sauvetage impossible d’une âme prise du vertige d’en avoir trop compris sur la nature de l’affrontement historique sans fin du Bien et du Mal.
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Qu’est-ce qui attire votre attention lorsqu’il s’agit de choisir un livre à lire, un film à regarder, une expo à visiter ? En ce qui me concerne, je suis assez sensible au “c’est un énorme classique qui a influencé toute une génération d’auteurs !” Cet argument marche d’autant mieux lorsque je n’avais aucune idée au préalable que cette oeuvre avait ce statut cultissime. Quelque part entre l’envie de comprendre la généalogie artistique et de mesurer les caractéristiques qui font de l’oeuvre quelque chose d’absolument unique. La Guerre Eternelle rentre clairement dans cette catégorie !
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Eh bien il est sympathique ce Goldorak ! J’y allais un poil à reculons sur cette BD qu’on m’a offerte au moment des fêtes de Noel dernier car pas franchement amateur de marketing de la nostalgie, mais ça se déguste avec plaisir ! Ce sont les Chevaliers du Zodiaque qui occupent la première place de mon podium des dessins animés qui m’ont fait rêver môme ; le grand robot de l’espace quant à lui j’aime bien mais sans grand enthousiasme. Mais là, force est de reconnaître que c’est le boulot de vrais fans passionnés, que le projet fait vibrer, qui donne vie à ce volume unique, ultime épisode des aventures du Prince Actarus et de sa bande.
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La librairie BD de mon quartier accueillait récemment en séance dédicace Alain Kokor : aucune idée de qui il s’agit ! Simplement, pour l’occasion, la vitrine mettait à l’honneur les volumes de l’auteur et j’ai été interpellé par le titre et la couverture de ce “L’ours est un écrivain comme les autres“. Eh bien, c’est tout à fait réussi et rafraîchissant ! Fable moderne, d’un écrivain maudit, semi-ermite dans la forêt, dont les manuscrits sont tragiquement voués à la destruction, voire… au vol par un animal, en l’occurrence un ours. Celui-ci se retrouve évidemment dans une situation de s’approprier l’oeuvre littéraire et va connaître une célébrité fulgurante dans les milieux intello-bobo-chic de New York. Dans le même temps, notre écrivain dépouillé suit de son côté une trajectoire inverse, le conduisant peu à peu vers une vie dans la nature, sauvage.
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Ce double volume de la Mort de Staline trainait dans ma bibliothèque depuis un bout de temps. Là, c’est le flottement entre deux bouquins qui a laissé la place ce weekend à cette oeuvre dont le scenario est signé par l’excellent Fabien Nury. J’avais énormément aimé son “Il Etait Une Fois en France” : de la BD historique, fouillée et documentée, mise en scène avec brio et avec une impossible morale à en tirer, tant le personnage abordé sème le doute dans l’esprit du lecteur sur la question de savoir si l’on a affaire à un salaud ou à un saint.
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Alors, ce post a un lien lointain avec le post précédent, en ce que c’est l’ami Etienne Klein qui m’a fait découvrir la collection Tracts de Gallimard. En effet, à l’issu du premier confinement en 2020, Klein avait publié un texte intitulé “Le Goût du Vrai“, dans lequel il analysait ce que la crise avait révélé de notre société médiatique et de sa compréhension – et donc sa faculté de traiter – des enjeux scientifiques. L’idée de la collection est de permettre à des auteurs, en règle générale issus du milieu académique, de commenter l’actualité en prenant le temps de la réflexion et de la présentation du contexte, le tout servi dans un format modeste de 50-60 pages max, vendu à 3,90€.
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