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C’est en flânant sur un groupe Facebook consacré à la littérature en science fiction et fantasy que j’ai vu passer cette recommandation : les soldats de la mer, collection de courtes nouvelles, chacune comportant une dimension surnaturelle, signée d’un couple d’auteurs, Yves et Ada Rémy. Un livre particulièrement réussi, à la fois dans ses récits et dans leur écriture. Découverte inattendue ; excellente lecture !
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C’est au détour d’une recommandation inattendue sur le groupe WhatsApp de la boutique BD16 que je suis tombé sur ce titre énigmatique “Le port des marins perdus“, one shot du couple formé par Teresa Radice et Stefano Turconi. Bouffée d’air marin frais dans cette rentrée de janvier morose, une bien belle histoire, entre onirisme et fantastique, avec la poésie du bruit des vagues en fond sonore.
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En septembre dernier sortait Fannie la Renoueuse, quatrième tome des Contes de la Pieuvre, la série fantastique de Gess, s’intéressant aux pouvoirs surnaturels de personnages du Paris du XIXè siècle, pris, souvent malgré eux, dans les affaires et les conflits de la pègre parisienne, et notamment de son organisation la plus redoutée, la Pieuvre. L’occasion d’enchaîner la lecture des deux derniers tomes.
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De mon point de vue, c’est pour le moment la meilleure BD que j’ai lue en 2024 ! La Cuisine des ogres – Trois Fois Morte – de Fabien Vehlmann (scénariste de Seuls, le Dernier Atlas) et Jean-Baptiste Andréae (Azimut) est un conte horrifique, fantastique, charmant et gustatif : rien que ça !
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Les Contes de la Pieuvre sont une série en cours de publication, dont chaque épisode se suffit à lui-même. Nous sommes dans le Paris des années 1870, un esprit Commune est présent, qui côtoie la saleté, la débrouille, la diversité des métiers et des rangs sociaux façon 19è.
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Il y a quelques années, j’avais vu l’adaptation ciné de cette BD, culte pour certains, “Seuls” de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti. La réalisation m’avait fait une assez forte impression : y avait des moyens, l’histoire était un étrange mélange de noirceur, de malaisance et d’angoisse avec des mômes. Etonnant. C’est donc en ayant le film en tête que j’ai abordé la lecture de l’intégrale du cycle 1. Eh bien ça fonctionne très bien ! Le côté enfantin est très renforcé par le style du dessin, et cela se cogne de pleine face avec cet état d’esprit délibérément sombre et badant que le film illustrait bien. Forme assez originale je trouve (même s’il doit me manquer pas mal de références… voire même sans doute une difficulté d’apprécier la façon dont un Stranger Things est depuis passé par là et a pu renouveler l’exercice), mais c’est bien foutu et c’est vraiment du franco-belge à la Dupuis, plutôt marqué ado. Bref, j’attaquerai le 2è cycle avec plaisir